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Yo Bordeaux !
21 novembre 2006

Le diable s’habille en Prada

De David Frankel,

Avec Meryl Streep, Anne hataway, Emilie Blunt.

Le diable s’habille en Prada est l’adaptation d’un best seller de Lauren Weisberger – Devils wear Prada.

Anne hataway est Andréa est une jeune femme pimpante comme tout, fraîche et candide. Tout juste diplômée, elle débarque à New York pour passer un entretien qui va lui permettre d’obtenir un job prestigieux, celui d’assistante de la rédactrice en chef DU magazine de mode incontournable, campée par Meryl Streep. C’est le début de l’enfer pour Anne hataway, qui va devoir tant bien que mal remplir ses fonctions et obéir aux ordres de Meryl Streep, qui fait ici figure de véritable potentat.

Et un film hollywoodien type de plus, à la mise en scène classique et parfaite, dans lequel Anne Hataway incarne le personnage qui ne progresse et ne s’en sort que dans l’adversité. C’est l’archétype de la fillette innocente qui n’attend que de prendre de bons coups de pieds au cul et d’être sur le fil du rasoir pour enfin donner le meilleur d’elle-même et finalement scotcher tout le monde à la fin. Car Andréa va évoluer, se transformer, se faire modeler par ce monde de vanités et d’apparences dont elle ne connaît strictement rien. Elle va passer d’un style bouseux à souhaits à celui d’authentique gravure de mode, elle va se laisser corrompre un temps par toutes ces paillettes et ces artifices, avant de piger que finalement tout ça, c’est peu de choses, et que si elle continue, une rupture la guette.

Karl Marx avait entièrement raison en définissant le travail et son monde impitoyable comme une aliénation : nous sommes ici dans cette logique de l’enfer du travail, dont le digne représentant n’est autre que le diable en personne, finement interprété par Meryl Streep, il faut le reconnaître. Anne hataway va donc se mesurer à cette icône diabolique, se confronter à des rouages qui tentent évidemment de la broyer, et alors que tout semble perdu et joué, le renversement s’opère et la vraie nature ressurgit, bien heureusement.

UGC – MEGARAMA – GAUMONT TALENCE – MEGA CGR

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Commentaires
B
Je vous assure que lorsqu'on vient de se faire larguer deux heures plus tôt, ce film vous redonne goût à la vie et toutes ces futilités...même si j'ai hésité à changer de salle au bout de 10 minutes...
C
Du caca ! de la merde ! beurk !<br /> <br /> Shame on U! C'est la r'shouma de parler de ce suicide commercial ...<br /> <br /> Grosse production à l'américaine, de l'artifice de l'esbrouffe, un film fait avec de l'oseille pr de l'oseille ... wéééé !<br /> <br /> PoSt ScRiTuM : j'lai vu en avant première ... mais j'ai pas payé ...
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